✨LACHER LA VICTOIRE ET EMBRASSER LA VERITE ✨

- La taille de mon drame est proportionnelle à la taille de mon ego.

- La taille de mon drame est proportionnelle à la profondeur de mes blessures

- La délicatesse du chemin est proportionnelle a mes traumas vécus et hérités.

- Le processus et la temporalité de la guérison est inversement proportionnelle à ma sensibilité

- La guérison, l’alchimisation de tout ce bords d’ailes ne peux pas être rapide.

“Se battre contre soi-même est la seule guerre qu’on perd à chaque victoire.”


J’ai commencé à le comprendre il y a plus de 15 ans. J’ai voulu aller vite alors j’ai embrassé des théories, je suis meme allé vivre en théorie parce qu’en théorie tout va bien …

C’était un leurre, cette apprenti-sage devait se faire dans la lenteur pour s'ancrer en moi dans la profondeur … 💖

J’apprends que je n’ai pas besoin de réagir à tout ce qui me bouscule.
 Que vouloir “avoir raison”, “gagner” ou “faire justice” me laisse plus souvent vide que victorieux.

Ce réflexe de riposte, d’indignation, de tension…


Ce n’est pas vraiment moi. C’est le conditionnement sur lequel j’ai choisi inconsciemment de me calquer
.

Le masque de celui qui a appris qu’il fallait lutter pour exister. Le modèle de la compétition inculqué par le modèle éducatif de notre monde.

Aujourd’hui je prends une décision, j’en ai fini de lutter.

J’apprends à me taire quand tout en moi voudrait hurler.


Pas par soumission. Pas par résignation … 


Mais parce que le silence est parfois le seul espace où la vérité peut respirer.

Je choisis la paix.


Non pas la paix qui fuit le conflit,
mais celle qui le transcende.

La transcendance née de la frustration. Parce que c'est ok de ressentir cette frustration de n'avoir pas eu ce que je voulais ...

Même si je n’ai pas gain de cause, même si l’autre ne me valide pas, j’ai le droit d’exister.

J’ai le droit d’être qui je suis, comme je suis, sans chercher à me modeler pour rentrer dans tel ou tel formatage idéal créé par l'intrication de mon égo, de mes peurs et de mes blessures ...

Je n’ai plus besoin qu’on m’aime.
 Je n’ai plus besoin qu’on me comprenne.
 Je n’ai même plus besoin d’être validé.


Parce que je me vois. Je me sens.
 Et cela suffit.

Némésis est venue me visiter cette nuit alors que je vivais une nouvelle tentative de sabotage de mon inconscient et de mes parts blessées.

Elle est venue à moi, non pas pour me juger, mais pour me montrer que ce que je cherchais à l’extérieur … justice, reconnaissance, apaisement …

Tout était déjà là, sous la carapace épaisse de mes réactions, de mes émotions enfouies.

Elle m’a soufflé :
 “Ce n’est pas en gagnant une bataille que tu trouves la paix.
C’est en laissant tomber les armes.”

Alors j’apprends à ne plus tout prendre personnellement.


À ne pas offrir mon pouvoir à celui qui me pique.


À ne pas mendier des explications qui n’apaiseront rien.

Je n’ai pas besoin de convaincre.


Ni de dominer.


Ni d’être compris.

J’ai juste besoin de me souvenir de qui je suis.


Et de le rester.

Embrasser ma verticalité, tout mon être, même dans le chaos.

Voilà ma vraie victoire.
 Celle qui ne laisse aucun vaincu.

- “La blessure est l’endroit par lequel la lumière entre en toi.” Rumi

- “Quand tu abandonnes le besoin d’avoir raison, tu ouvres l’espace à la vérité.” Paulo Coelho

- “L’ego est toujours en quête de contrôle, d’approbation ou d’un ennemi.” Eckhart Tolle

Photo ChrisTine The Light