top of page
Le renouveau du masculin

Le renouveau du masculin

Si toi aussi tu es fatigué des injonctions imposées par notre monde concernant la bonne ou la mauvaise façon d'être un homme. Si les demandes insidieuses de ta compagne à faire preuve de virilité et d'être un amant performant te saoulent, alors tu es au bon endroit.

Mon Constat :

En me basant sur ma propre expérience j'ai remarqué que les hommes étaient en souffrance, ce n'est pas une généralité, mais même ceux qui disent aller bien sont souvent paumés. Aujourd'hui je me sens appelé pour guider mes frères, non pas que je sois meilleur qu'eux, je suis en chemin et je tire les enseignements de mon chemin de vie, je ne suis arrivé nulle par, je ne suis pas celui qui sait, je sais que je ne sais rien mais que mes frères ont besoin d'un phare, quelqu'un qui les soutienne, qui les écoute, qui les accompagne sur leur chemin d'évolution. Le patriarcat est une merde et les hommes en souffrent tout autant que les femmes. Nous avons besoin de nous réunir et d'aller explorer notre polarité Yang pour la redéfinir à notre manière bien au delà de ce que notre société nous impose. 

Mes propositions :

En individuel, en groupe, à travers les ateliers constellations, et les groupes de paroles, entre homme ou en cercle mixte, mais aussi dans des propositions de stages sur plusieurs jours je te propose de t'accompagner à oser être l'homme que tu es vraiment. Oui je parle bien de ce qui est au fond de toi et que tu n'ose pas montrer parce que tu as peur d'être jugé.

Mon parcours : 

A l’âge ou la prise de conscience du désir sexuel apparaît chez la plupart des humains j’ai pris conscience que je ne serai pas un homme comme les autres.

J’étais certes né dans un corps d’homme mais je ne me reconnaissais pas dans la posture masculine qui m’était proposée voir imposée par la société. J’ai pris conscience de ma polarité féminine et de ma facilité à accueillir celle ci.

Ça a toujours été plus facile pour moi d’être en compagnie des femmes.

J’avais clairement peur de mon yang, peur d’être de ces hommes caricaturaux proposés par le modèle patriarcal. Peur d’être un être violent, un abuser, un violeur, un agresseur, un prédateur ...

L’injonction de virilité m’a toujours emmerdé. J’ai préféré explorer mon yin et mettre de côté mon yang pendant des années. Paradoxalement j’ai grandi avec cette idée très binaire que masculin = force et féminin = douceur. Je me suis perdu pendant des années dans le rôle du sauveur. Ce chevalier blanc prêt à tout pour protéger les femmes de leurs éventuels agresseurs. Montrant le contre exemple, j’envoyais un message clair “aime moi car je suis différent et moi, je ne te ferai pas de mal” j’ai pris conscience que ce rôle du sauveur était d’une perversion ignoble. En proposant ça j’achetais leur amour. Quel amour ? Le sauveur que j’étais venait quémander l’amour de l’autre pour combler le déficit de l’amour de moi. Des fois ça a fonctionné mais que fait la femme une fois sauvée ? Elle se barre …

J’ai été rejeté par des femmes qui me reprochaient mon manque de virilité, qui me disaient qu’elles avaient besoin de se sentir en sécurité avec un mâle qui « pose se couilles sur la table »

J’ai été aussi raillé, humilié par des femmes qui me disait qu’elles ne pourraient pas prendre leur pied avec moi si je ne les maltraitaient pas un peu. J’ai eu des partenaires qui m’ont demandé de leur faire mal, je suis parti en courant.

Dans ma posture de victime je me suis réfugié dans la nourriture, je suis devenu addict à la bouffe, faisant des crises de boulimie, j’ai été violent avec mon corps, je me suis infligé des punissions, jusqu’a me dégouter de moi même et à me faire engueuler par les médecins qui me disent depuis 30 ans que je vais mourir si je ne fais pas quelque chose pour mon poids.

J’ai aussi subit des chantage, ignoble « si tu ne perds pas 10kg tu ne me touche plus » privé de sexe, le sexe comme récompense, l’amour au conditionnel.

Je n’en veux pas à ces femmes, je ne suis pas en train de me plaindre, j’assume la pleine responsabilité de mes choix mêmes s’ils étaient inconscients.

Aujourd’hui je remercie ces femmes qui ont croisé ma route et qui m’ont aussi permis de devenir l’homme que je suis.

Comme beaucoup de jeunes hommes j’ai été éjaculateur précoce. Drôle de formule inventée par notre monde, comme si c’était une maladie. J’ai compris avec le temps que j’étais juste tellement branché sur l’intensité de mes émotions que je ne pouvais pas retenir cette explosion de plaisir. J’ai pourtant vécu ça comme un handicap, j’avais peur à chaque nouveau rapport sexuel de ne pas tenir assez longtemps pour donner du plaisir.

Cette faiblesse est devenue une force, je me suis intéressé aux secrets de l’orgasme féminin, j’ai développé une vraie passion pour le sexe oral et les caresses.

J’ai appris à donner du plaisir avec autre chose que mon sexe. J’ai compris que l’obligation de faire l’amour en respectant le protocole imposé préliminaire / pénétration / éjaculation ne me convenait pas et que je pouvais faire l’amour autrement.

Dans ma sexualité j’ai été aussi explorer le “toujours plus loin, toujours plus fort”, car à chaque fois j’avais une sensation qu’il me manquait quelque chose. Depuis la puberté j’avais cette croyance que la sexualité devait être sacrée.

J’ai eu la chance d’avoir été initié à d’autres formes de sexualité et le Tantra m’a ouvert à ce que l’on appelle justement « la sexualité sacrée ».

J’ai découvert récemment que la douceur n’étais pas l’exclusivité du féminin. Le masculin peut être doux. Je suis un être humain de sexe masculin qui revendique le droit à la douceur et qui refuse l’injonction à la virilité abusive.

Aujourd’hui je suis fier de témoigner mon parcours car je me sens invité à le faire. Mes frères viennent vers moi et me font des retours incroyables en me disant que ma façon d’être fait de moi un guide, un homme inspirant. J’ai eu peur de ça aussi peur d’être orgueilleux et prétentieux, mais je ressens un appel, il est peut être grand temps de me pardonner, de me faciliter pour mon parcours et d’assumer ma puissance. La puissance masculine n’a rien à voir avec l’injonction « soit fort mon fils »

C’est quoi être un Homme aujourd’hui ? comment incarner le masculin dans un monde ou les femmes nous accusent d’être la cause de tous leurs soucis ?

Oui le patriarcat est un parasite et nous devons passer à autre chose. Mais les femmes aussi en sont responsable: Je pense qu’il n’y a aucune guerre à mener, mais plutôt des solutions à trouver ensemble dans la fraternité et dans l’amour, pour proposer une autre façon d’être Masculin.

Aujourd’hui les hommes sont paumés, désorientés, ils ont peur et vu que nous sommes incapables de nous montrer vulnérables entre nous c’est encore plus compliqué.

Je propose la création d’un manifeste pour un masculin nouveau. Une sorte de charte éthique responsable et engageante qui soit une force de proposition à tout nos frères qui sont en perte de repère.

Nous avons besoin de nous unir, dans la fraternité. Sans être dans la compétition avec les femmes qui ont su magnifiquement entrer dans la sororité pour récupérer leur puissance. Merci à elle de m’inspirer

Si toi aussi tu ne te reconnais pas dans cette caricature du masculin qui est proposée par la société peut être que nous pouvons nous prendre par la main et dans un élan du coeur, apprendre à grandir ensemble pour créer un référentiel d’un masculin nouveau, profond, bienveillant et doux.

Vive les hommes nouveaux

Si tu te sens touché par ce texte et que tu as envie d'explorer avec moi ce chemin vers le renouveau du masculin, je t'invite à t'inscrire via le formulaire ci dessous 

osons la fraternité d'un masculin nouveau

Contactez-moi pour que nous puissions travailler ensemble sur votre chemin d'homme nouveau

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Instagram
Merci pour votre envoi !
bottom of page